dimanche 17 avril 2011

110410 Pont des Acacias- Pont de Sierne au bord de l'Arve

Encore un balade dominicale, cette fois à la découverte des bords de l'Arve, à vélo. 3h30, niveau facile par temps sec.

Une grande partie du trajet (env 90%) est en site protégé, piste cyclable ou sentier au bord de l'Arve depuis le pont des Acacias jusqu'au pont de Sierne.


Il fait un temps splendide pour ce début avril, du soleil avec près de 25°C. Nous prenons la piste cyclable le long du quai Ernest Ansermet, passant devant la TSR, pour rejoindre le pont des Acacias et le quai Charles Page, toujours en site propre.



Nous bifurquons à droite sur le pont de la Fontenette, et en amont du pont, rive gauche, un large sentier bitumé nous fait longer l'Arve en passant derrière la piscine de Carouge et une zone de verdure, couleurs et fumées devrait-on dire...


De nombreuses familles sont venues sur ce terrain aménagé, faire leur BBQ. Paisible et intime, pas vraiment... Nous constatons de nombreuses poubelles pour garder le lieu propre. Pour l'instant, on ne voit presque plus l'herbe tant il y a de monde (soyons un peu marseillais :o) Espérons que l'effort civique fera que la voirie ne sera pas trop occupée demain!


Route de Carouge, toujours sur la piste cyclable, nous rejoignons vite le "bout du monde", c'est le nom du lieu : une zone sportive dans la boucle de l'Arve ainsi qu'en face sur la commune de Veyrier, avec le centre sportif de Vessy comprenant entre autre de nombreux terrains de foot.


Là, à l'entrée du terrain au bord de l'Arve, la vision est toute autre, quelques familles en train de faire des BBQ, et seulement deux poubelles débordantes. Pourtant, la commune est aisée! J'ai appris que c'est la ville qui est responsable du terrain, quelle incroyable différence entre les deux sites distants de 500m...

Parcours le long du terrain de Vessy, loin de la route, passages en bordure de terrain comme en zone ombragée sous la fotêt.

Tout espace est bon à prendre et devient terrain de jeux pour les plus petits.

Vessy, la montagne en face, le Salève se trouve en France voisine, la commune de Veyrier faisant frontière avec la France n'est qu'a quelques km d'ici.

Terrains sablonneux pour pratiquer le volleyball, déjà torse nu au début avril, temps exceptionnellement chaud et sec, 25°C!

La centrale hydroélectrique de Vessy, je la redécouvre.

Altitude, 390m, je la compare avec le GPSport 245 avec affichage digital à mon grand étonnement, il m'indique entre 390 et 392m, surpris par sa précision, ce qui n'est pas le cas du GT-600, ou pas souvent.

Fin du parcours au bord de l'Arve, il faut monter jusqu'au plateau, une cinquantaine de marches. On pousse le vélo dans la rigole sur la droite pour éviter le désagrément des escaliers.

Plateau de Vessy, ses nombreux champs, en face, le petit Salève. J'ai déjà du le dire mais Genève étant une petite ville malgré sa notoriété mondiale, on est très vite en dehors du stress urbain, à quelques enjambées du centre ville, c'est tellement agréable.

Le pont de Sierne, notre but pour ensuite revenir le plus possible le long de l'Arve. Largement fréquenté par les frontaliers la semaine, nettement moins un dimanche.

Une activité certainement très agréable à réaliser un jour de chaleur comme celui-ci. L'Arve étant toujours froide, il n'y a pas vraiment de meilleur saison pour s'y baigner, aussi encore un peu trop polluée par les usines françaises plus en amont.

On traverse le pont, en aval, un premier escalier nous mènerait de l'autre côté de la route, plus loin un panneau de sentier pédestre avec un escalier abrupte indique un sentier qui semble longer l'Arve rive droite. Bingo, bien plus étroit mais aussi très calme entre les champs et la forêt.

On croise un pneumatique avec des rafteurs à bord et le moniteur donner les consignes d'usage et typique des conditions du jour dont comment flotter en cas de chute dans les petits passages tumultueux, les pieds en avant!

Passage à poisson, y en a t'il vraiment?

Le pont de la centrale hydroélectrique, accessible pour les piétons. On ne va pas la prendre pour ne pas retourner de suite sur nos pas. On monte vers la route en suivant les panneaux de chemin pédestre. Il nous mène à l'annexe du musée de l'ethnographie puis sur la route de Florissant, un des axes pour rejoindre la ville.

On reste sur la piste cyclable (à contre sens vu le faible trafic en ce moment de la journée, évitant de traverser deux fois la route) et rapidement on tourne à gauche pour retrouver de plus petits chemins et pistes cyclables.

 Retour sur nos pas, plus loin, l'air de BBQ bat toujours son plein, les poubelles se remplissent...


Depuis le pont des Acacias, on voit le nouveau pont de la fondation Hans Wilsdorf (Rolex) en cours de réalisation, avec les premières arches montées. Une fois terminé, il n'y aura plus de piliers dans l'eau, ce devrait être un très beau pont et enfin dans l'axe de la rue de l'école de médecine, elle entièrement réaménagée.

Voilà de nouveau une belle balade de 3 heures 30 à vélo, sur des sentiers généralement cyclables. Un projet le rendra cyclable rive gauche  entièrement jusqu'au pont de Sierne et même jusqu'à Chamonix.

110403 St Jean Le Lignon St Jean au bord du Rhône

Balade dominicale à Genève. 
Comme la ville est petite, même si internationalement connue, Nous nous retrouvons très rapidement hors de la circulation et du bruit de la ville, pour notre plus grand plaisir.

C'est aussi une balade propice pour tester deux appareils de géolocalisation, le premier module que j'aime beaucoup, le IgotU GT-600, et le nouveau gadget trouvé à bon prix sur QoQa.ch, le GPSport245 de Holux (79.-CHf). Avec les deux dans la même poche du sac à dos, je suis impatient de voir la précision des coordonnées enregistrées.

Plus de photos et le parcours géolocalisé en cliquant sur la carte ci-dessous.


En partant du sentier du promeneur solitaire, au pied de la grande tour de St Jean, nous avons traversé le pont ferroviaire de la Jonction en bénéficiant du beau panorama que nous offre ce point de vue sur la ville, le Jet d'eau, la jonction de l'Arve et du Rhône, de la tour rénovée de la TSR jusqu'au Salève, montagne en France voisine.



Nous sommes passés à côté du parc animalier du bois de la Bâtie, en longeant le Rhône en hauteur et le mur d'enceinte du cimetière St-Georges pour rejoindre et passer sous le pont Butin.


Il y a quelques travaux autour du pont dont de grosses conduites isolées pour alimenter le quartier en eau chaude provenant de la centrale d'incinération des Cheneviers. Nous avons tout de même assez de place pour prolonger notre balade dans la forêt.


Il fait grand beau alors que nous craignions que ça ne se couvre. Nous continuons le sentier pour rejoindre la forêt onésienne, bien aménagée, avec quelques panneaux didactiques. 


Seul le bruit de l'eau et les oiseaux se font entendre. Un bruissement dans la forêt pas loin, nous nous arrêtons pour mieux déterminer la direction du bruit : c'est un chevreuil  ou une biche, surprenant d'en voir par ici. Plus loin aussi, un écureuil timide et agile file se réfugier dans un arbre, puis un autre. Les bourgeons sont déjà bien avancés, la vue est vite obstruée, nous n'arrivons pas à le suivre du regard.




Nous remontons sur le plateau, un petit parking permet de commencer sa balade depuis là. C'est la seule route que nous longeons sur la rive gauche, celle de Loëx, peu fréquentée et aussi cachée par des buissons. Plus loin dans le virage, l'hôpital de Loëx, et sa cafétéria : vu la chaleur, une bonne glace fera plaisir...


Nous redescendons au bord du Rhône avec tout près, les deux imposantes tours du Lignon sur la rive droite. Pour les rejoindre, une belle passerelle en béton doublée d'un oléoduc. C'est le dixième pont le plus en amont du Rhône depuis sa sortie du lac.



Nous rejoignons le Lignon. Depuis là, il y a plusieurs itinéraires possibles, prendre le bus 7, couper à travers les villas et rentrer à pied par la route, ou (on ne sait pas si c'est possible)  continuer à pied le long du Rhône jusqu'au pont de la jonction.



Plus loin, proche de la tour la plus en amont, un ponton avec un panneau, "la voie verte". Il semblerait que ce sentier prolonge la balade le long du Rhône, en partie en tous cas.
 

Nous traversons une zone de villas, puis rejoignons le bord du Rhône. Nous retrouvons les panneaux pour la voie verte, et de nouveau un beau et large sentier. Normalement, un nouveau panneau nous invite à monter une centaine de marches pour rejoindre la route mais le sentier encore bon continue au bord du fleuve. C'est notre option, nous avons le temps de nous aventurer par là; en dehors de panneaux avertissant les promeneurs contre les potentielles crues du Rhône, rien nous barre le chemin, nous continuons.


Le sentier se sépare en trois, un escalier monte, un chemin file tout droit, et un autre descend. Nous allons tout droit, bingo : d'autres marcheurs viennent en face. En nettement moins bon état, déconseillé en cas de sol humide, le sentier zigzague entre les troncs, les ravines et finalement une barrière à proximité du pont Butin. Ils sont en train d'élaguer les arbres au bord du pont, mais le chemin continue plus loin.


Après le pont, nous sommes en terrain connu pour l'avoir déjà pratiqué, et jusqu'au pont ferroviaire de la Jonction, nous marchons sur un chemin entretenu dans la forêt le long du Rhône.


Pour remonter sur le pont, un seul passage, les escaliers de la station d'épuration. Je constate qu'un bidon de vernis est placé dans la poubelle. En fait, le reste du vernis se trouvant dans le bidon a été déversé sur les escaliers de la station d'épuration. Comme il est difficile d'éviter le long filet de vernis, nos chaussures collent à chaque pas, même en dehors de la trace. Heureusement, la poussière finit vite par attacher aux chaussures, l'effet collant diminue rapidement.